ÉVOLUTION :

SCIENCE OU FICTION ?

Chapitre 1

Richard Johnston (traduit de l’anglais)
Titre original: “Evolution: Fact or Fable”

 

L’Évolution contredit plusieurs lois scientifiques fondamentales


…Avant de poursuivre, il importe de        rappeler quelques lois fondamentales qui régissent la physique. On entend par loi scientifique un principe naturel immuable. Il s’agit d’un phénomène qu’il est possible d’observer scientifiquement, qui a fait l’objet de mesures et d’expériences approfondies, et qui est invariablement confirmé dans tout l’univers connu (par exemple, la loi de la pesanteur et les lois relatives au mouvement).

 

Le deuxième principe de la thermodynamique affirme que tout se détériore

et ne peut en aucun cas devenir plus complexe,

contrairement à ce qu’exigerait le processus d’évolution…

 

L’une de ces lois physiques s’appelle le Deuxième principe de la Thermodynamique. Lord Kelvin, qui fut le premier physicien à formuler cette loi l’énonça en ces termes: « Il est impossible de produire du travail de manière continue en retirant de la chaleur à un corps. »

 

En termes plus accessibles, cette loi observe que l’énergie utilisable de l’univers est en constante diminution. Au bout du compte, il ne devrait plus y avoir aucune énergie. En conséquence, l’état le plus probable pour un système naturel est un état de désordre. Tous les systèmes naturels ont tendance à se dégrader dès lors qu’ils ne subissent plus d’influence extérieure. [1]               

Le célèbre savant et écrivain de science-fiction, Isaac Asimov, par ailleurs fervent adepte de l’évolution, l’explique en ces termes :

Voici une autre façon d’énoncer le second principe : « L’univers tend constamment vers plus de désordre.» Vu sous cet angle, nous constatons sans cesse, tout autour de nous, les effets du second principe. Il nous faut faire des efforts pour mettre de l’ordre dans une pièce ; pourtant, si l’on n’y prend pas garde, le désordre ne tarde pas à reprendre le dessus le plus simplement du monde. Même si personne n’entre dans la pièce, celle-ci prend la poussière et finit par sentir le renfermé. Il est si difficile de maintenir nos maisons, nos machines et même nos corps en parfait état de fonctionnement ; par contre, il est si facile de les laisser se détériorer. En fait, il nous suffit de ne rien faire et tout se détériore, tout tombe en panne, tout s’abîme, tout finit par s’user, par la seule force des choses. Et c’est exactement ce que constate la seconde loi de la thermodynamique.[2]  

           

Toutefois, au cœur même de la théorie de l’évolution, il y a l’affirmation que toutes choses tendent vers plus de complexité : les formes de vie simples donnent naissance à des organismes plus complexes, le chaos donne naissance à l’ordre. Or tout cela est en contradiction flagrante avec le deuxième principe de la thermodynamique. Ce simple point suffirait pour rejeter la théorie de l’évolution.

 

Les évolutionnistes contournent l’argument en prétendant qu’un apport d’énergie extérieure peut inverser le deuxième principe. Par exemple, une femme de ménage au travail peut mettre de l’ordre dans une pièce en désordre. Ils font valoir que le soleil est une source d’énergie extérieure, et avancent que sur une période de plusieurs milliards d’années, le travail du soleil aurait le même effet que celui de la femme de ménage. Néanmoins, l’observation la plus élémentaire montre que l’énergie solaire n’est pas capable à elle seule de créer la vie à partir d’un organisme inanimé, ni un organisme complexe à partir d’un organisme simple.

 

Prenez l’exemple du soleil qui darde ses rayons sur deux plantes : l’une est vivante, l’autre est morte. Si l’on ajoute la même quantité d’eau et d’éléments nutritifs aux deux, la plante vivante va s’épanouir et celle qui est morte va pourrir. L’énergie solaire à elle seule n’est pas suffisante pour faire apparaître la vie. Par contre, on constate que la plante morte pourrit et se décompose conformément au deuxième principe de la thermodynamique.

 

La loi de conservation du moment angulaire

réfute la théorie du big bang

 

La loi de la conservation du moment angulaire est une autre loi scientifique dont la théorie du big bang semble faire fi. Cette loi déclare que lorsqu’un objet est soumis à un mouvement de rotation et qu’une partie s’en détache, alors la partie qui s’est détachée tournera dans le même sens que l’objet dont elle s’est détachée.

 

Comme nous l’avons vu, la théorie du big bang soutient qu’un point minuscule mais infiniment dense, tournait dans l’espace avant d’exploser pour former les planètes, les étoiles et tous les autres corps célestes qui gravitent à présent dans l’univers.
             
L’observation astronomique confirme que les planètes sont animées d’un mouvement de rotation. Mais si toutes les planètes sont issues d’un même corps céleste originel, elles devraient toutes tourner dans le même sens en vertu de la loi de conservation du moment angulaire. Or, le simple examen de notre système solaire révèle qu’au moins deux planètes, Vénus et Uranus, et peut-être même Pluton, tournent dans une direction opposée à celle des autres planètes. À elle seule, cette constatation suffirait à démonter la théorie du big bang.

La suite au prochain numéro avec un chapitre très étonnant :

 

La terre est-elle une planète vieille ou jeune ?

 

 

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[1] Lord Kelvin, cité dans A.W. Smith et J.N. Cooper, Eléments de physique, 8ème édition, New York, New York: McGraw-Hill Publishing (1972), p. 241.

[2] Isaac Asimov, "Au grand jeu de l’énergie et de la thermodynamique, vous n’avez aucune chance de gagner," Smithsonian Institution Journal (June 1970), p. 6.